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– Pourquoi les déchets sont-ils mis en décharge ou incinérés
– Un nouveau modèle
Effectuer le calcul
– Six étapes pour parvenir à un nouveau modèle

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Il n’est plus possible de continuer à incinérer et à mettre les déchets en décharge. C’est de moins en moins souhaitable aux yeux de la société et cela ne fonctionne plus en tant que modèle économique. La législation et les réglementations nous imposent à juste titre certaines contraintes. Il faut donc rechercher une approche viable. Lisez ce dossier complet pour savoir comment y parvenir en tant qu’entreprise de traitement des déchets ou collectivité responsable. 

Une ville propre et hygiénique

En Europe, le citoyen moyen produit 500 kilos de déchets ménagers. Aux États-Unis, c’est presque le double. Les collectivités locales sont responsables de la collecte des déchets. L’objectif : un cadre de vie propre et hygiénique.

Mais que faire avec ces déchets ? Qui joue un rôle au sein de la filière des déchets ? Et comment rendre le traitement des déchets à la fois abordable et durable ?

Pourquoi les déchets sont-ils mis en décharge ou incinérés ?

Pour assurer un cadre de vie propre et hygiénique, les pouvoirs publics font appel à des entreprises de collecte et de traitement des déchets. Ces entreprises sont rémunérées pour prendre en charge les déchets. Le produit final, c’est une ville propre. Les déchets sont en quelque sorte un produit résiduel. La façon la plus simple de se débarrasser des déchets, c’est de les déverser sur des sites en-dehors de l’environnement urbain. Ou bien de les incinérer, dans la mesure où leur mise en décharge dans des zones à forte densité de population pose de plus en plus de problème. Actuellement, c’est encore de cette façon que l’on se débarrasse de plus de la moitié des déchets.

Ces dix dernières années, l’incinération des déchets a gagné en popularité, en particulier en Europe de l’Ouest. La chaleur permet de produire de l’énergie verte et la montagne de déchets peut être réduite jusqu’à 20 % de son volume d’origine.

Mais cela nécessite des équipements coûteux. Afin de justifier les investissements, les citoyens doivent payer des impôts ou des factures en fonction des volumes et types de déchets collectés. Des contrats de longue durée sont signés entre les entreprises d’incinération et les collectivités locales. 

Mais ce modèle a fait son temps. Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles nous portons aujourd’hui un regard différent sur l’incinération et la mise en décharge des déchets que par le passé :

 

La mise en décharge et l’incinération vont être interdits

Le soutien en faveur de la mise en décharge et de l’incinération des déchets diminue. Mais c’est aussi le modèle économique qui s’effrite. La réglementation de l’UE incite les pouvoirs publics à prendre des mesures en faveur du recyclage. Les objectifs sont considérables. Dès 2025, 65 % des matériaux d’emballage devront avoir une nouvelle vie sous forme de matière première. Les objectifs pour 2030 sont encore plus ambitieux.

Et c’est une bonne chose. Chaque tonne de plastique recyclée va ainsi permet d’économiser 2,5 tonnes d’émissions de carbone. En effet, l’utilisation de nouvelles matières premières coûte bien plus d’énergie, du fait de leur extraction et de leur transformation. L’usage d’acier recyclé permet par exemple d’économiser 75 % d’énergie. Par ailleurs, la mise en décharge des déchets produit de dangereuses émissions de méthane, ce que le recyclage permet d’éviter.

Si nous voulons atteindre les objectifs climatiques, nous devons réduire considérablement la mise en décharge et l’incinération des déchets. Et c’est possible.

Taxe sur la décharge et l’incinération des déchets, demande contraignante en matière première secondaire

Et les nouvelles sont encore moins bonnes pour l’ancienne façon de traiter les déchets. De plus en plus de pouvoirs publics mettent en place des taxes sur la mise en décharge et l’incinération des déchets. Et l’UE travaille à une réglementation visant à obliger les producteurs à utiliser certains pourcentages de matières premières secondaires. L’ancien modèle de traitement des déchets va donc devenir plus coûteux et, au bout du compte, inabordable.

Un nouveau modèle

En raison de ces objectifs ambitieux, en tant qu’entreprise de traitement des déchets ou collectivité locale, vous devez rechercher un nouveau modèle à l’épreuve du futur. Et ce modèle est disponible.

Il repose fondamentalement sur les matières premières. L’analyse de rentabilité des déchets ne doit plus porter sur leur collecte et leur traitement, mais sur la création de matières premières. Elle ne doit plus être axée sur la façon de limiter les coûts pour se débarrasser des déchets. Les investissements doivent être consacrés au tri des flux de déchets et à la valorisation des matières premières. Ces matières premières prennent de la valeur. Important : il est de l’intérêt de tous au sein de la filière de s’efforcer d’obtenir des matières premières de qualité et de recycler de façon professionnelle.

Effectuer le calcul

Si vous avez une idée claire des déchets acheminés, vous pouvez calculer sur la base des données disponibles combien de sortes de matières premières peuvent être triées et également déterminer le pourcentage pouvant être recyclé ainsi que la qualité de la matière première, et donc la valeur. 

Le tri mécanique des déchets permet théoriquement de recycler 95 % de la totalité des déchets ménagers acheminés. Dans la pratique, cela dépend de votre mode actuel de collecte et de traitement, des contrats en cours au sein de la filière de traitement et de la capacité d’investissement. 

Analyse de rentabilité : si vous mettez actuellement les déchets en décharge, mais allez passer au recyclage

Comme la mise en décharge de déchets nécessite relativement peu d’investissements, le défi de l’analyse de rentabilité sur le recyclage est de rembourser les investissements dans des installations mécaniques de recyclage en commercialisant les matières premières secondaires sur le marché. Cela peut constituer un modèle de croissance. Il paraît évident de commencer avec les plastiques, les métaux et le papier, puis de compléter avec le traitement des matières organiques.

Analyse de rentabilité : si vous incinérez (ou exportez) actuellement les déchets, mais allez passer au recyclage

L’avantage, c’est que les habitants sont déjà habitués à payer pour la collecte des déchets, ce qui doit permettre d’amortir l’installation d’incinération sur une période de 30 ans. Pour les contrats en cours également, il faut respecter certains objectifs en matière de recyclage. Le défi consiste à effectuer la transition sur le plan du modèle économique. Commencer par trier les plastiques, le papier et les métaux est un bon début pour éviter d’incinérer certaines matières premières qui ont une valeur commercialisable intéressante sur le marché. Pour ce flux de déchets, la filière des matières premières secondaires est déjà parfaitement développée. 

Six étapes pour parvenir à un nouveau modèle

  1. Faites déterminer le volume et le nombre de matières premières contenus dans vos déchets
  2. Étudiez la législation et la réglementation applicables dans votre région
  3. Étudiez le marché et les prix des matières premières secondaires telles que les plastiques, le papier et le gaz
  4. Imaginez certains scénarios : combien d’investissements nécessitent un pourcentage x de recyclage et avec quels flux commencer
  5. Comparez ces scénarios à la situation actuelle, en tenant compte du fait que les taxes sur la mise en décharge et l’incinération vont augmenter, et que cela va être aussi le cas de la demande en matières premières secondaires
  6. Mettez au point la ligne de tri idéale

Banzo peut vous aider à concevoir ces scénarios et calcule avec vous le modèle économique. 

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