Le but de l’installation est de séparer avec le maximum d’efficacité les plastiques durs, les films plastiques, le métal, le papier et la fraction fermentescible des ordures ménagères résiduelles. Chaque étape du processus de tri a pour but de créer plusieurs produits recyclables qui, après leur valorisation, peuvent être réutilisés comme matières premières.
À la base, une installation de tri se compose d’un réducteur, de cribles, d’aimants, de séparateurs aérauliques, de séparateurs balistiques et de scanners à infrarouge proche (NIR). La plus petite fraction (0-70 mm) est la fraction fermentescible (FFOM). Il est possible de faire fermenter la FFOM dans son intégralité ou de la traiter à l’aide de notre installation de valorisation pour obtenir des mono-flux, par exemple verre, plastiques, métaux et pierre. Il reste alors une fraction organique qui donne une production de gaz bien plus élevée.
Les fractions de plus de 70 mm sont introduites dans une installation de tri dans laquelle les matériaux sont d’abord séparés en flux 2D et 3D. Le flux 2D se compose d’éléments plats, par exemple films plastiques, papier et textiles. Le flux 3D se compose de matériaux semi-rigides, par exemple plastiques durs et cartons de boissons.
Le papier et les films plastiques sont extraits du flux 2D à l’aide d’un séparateur aéraulique puis sélectionnés qualitativement au moyen de scanners NIR afin d’être ensuite valorisés.
Les plastiques durs sont extraits du flux 3D au moyen de scanners NIR, et ce flux est, si nécessaire, également débarrassé du fer ou des métaux non-ferreux ainsi que des cartons de boissons. Le plastique est trié par un scanner NIR et séparé en PET, PP et PE.
